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Tsutsugaki - Textiles indigo du Japon

Musee Guimet
10th July 2013 - 7th October 2013

Le public est invité à découvrir une collection de tsutsugaki exceptionnelle, présentée pour la première fois hors du Japon !

A l’occasion de la saison japonaise, le musée Guimet a souhaité faire découvrir au public l’art méconnu mais sensationnel du tsutsugaki en exposant une trentaine de textiles de type tsutsugaki 筒描 issus d’une collection privée japonaise, l’une des plus riches au monde, accompagnés d’une dizaine de pièces issues du prestigieux fonds Riboud appartenant au musée Guimet.

Le tsutsugaki (de tsutsu, « tube » et de gaki, « dessin ») désigne une technique japonaise de teinture à l’indigo accompagnée de décors réalisés par réserve à la pâte de riz, mais aussi et surtout les oeuvres textiles qui en procèdent, dont les plus anciens témoignages remontent au XVIe siècle. La renommée des tsutsugaki provient de leur assemblage quasi invisible de tissus, de la force de leurs couleurs et de la qualité de leurs dessins, comparables à de véritables tableaux auxquels il ne manquerait qu’une signature. On pense que des artistes majeurs ont créé en leur temps des motifs detsutsugaki.

À l’image de l’art de l’estampe, le tsutsugaki est un art populaire qui relève à la fois du dessin et de la teinture, résultat d’un processus de création complexe qui fait appel à plusieurs savoir-faire conjoints (le dessinateur, l’artisan et le teinturier). Né à l’époque de Muromachi (1337-1573), le tsutsugaki a connu son apogée au cours de l’époque d’Edo (1603-1868).

Tresors de la Chine ancienne - Bronzes rituels de la collection Meiyintang

13.03 - 10.06.2013 Add to calendar
www.guimet.fr

Reunie depuis plus de cinquante ans par un collectionneur passionne, exigeant, admirable connaisseur de l’Asie et des arts de la Chine en particulier, cette partie de la collection Meiyintang bien qu’elle fut connue pour avoir fait l’objet d’importantes publications, n’a cependant
jamais ete presentee au public. Elle le sera ainsi pour la premiere fois en France, au musee Guimet a travers le plus bel ensemble de bronzes archaiques chinois datant des deuxieme et premier millenaires avant notre ere.

A l’inverse de ce qui se rencontre dans les autres civilisations du bronze, les bronzes archaiques chinois n’ont pas de vocation utilitaire. Leur fonction est, des l’origine, propitiatoire ou magique. En Chine, des le XIXe siecle avant J.-C., ces bronzes sont les instruments privilegies des
rites offerts aux manes des ancetres pour solliciter leur puissance, notamment sur le champ de bataille. Masquant les hesitations et la faiblesse d’une metallurgie qui cherche sa maitrise, l’art du decor mais surtout l’audace des formes atteignent immediatement a la perfection. En
temoigne l’extraordinaire elegance, le geste inspire du grand jue, ou coupe a alcool, temoignage exceptionnel de la civilisation Erlitou (XIXe-XVIe siecles av. J.-C.) par lequel commencera l’exposition.