du 21 février au 21 mai 2014.
www.carcassonne.fr/
Si, comme Corot l’écrit dans ses Carnets, « un homme ne doit embrasser la profession d’artiste qu’après avoir reconnu en lui une vive passion pour la nature »1, sa vocation a tout de l’évidence. Jamais il ne cessa d’arpenter la France et les pays voisins, attiré tour à tour par de multiples régions, la pratique du paysage devenant le corollaire rigoureux de sa pratique du voyage. S’il est des attachements évidents, l’Italie, la forêt de Fontainebleau et les vallées de la Seine, certains semblent plus silencieux si ce n’est tus. A l’instar du musée Rath de Genève qui dédia en 2010 une exposition à « Corot et la Suisse », c’est à l’un de ces derniers que s’intéresse le musée de la Chartreuse de Douai avec «Corot dans la lumière du Nord». Alors que le Nord de la France est le territoire de prédilection du dernier tiers de la vie du peintre jamais encore une exposition n’en avait proposé l’étude. Aujourd’hui près de 130 peintures, dessins, clichés-verre et documents d’archives, dont de nombreux prêts provenant de collections publiques françaises et étrangères et de collections privées, lui sont spécifiquement dédiés, et, pour certains, présentés pour la première fois au public. Les commissaires de l’exposition, Marie-Paule Botte, directrice des publics et de la communication du musée, Gérard de Wallens et Nathalie Michel-Szelechowska, spécialistes de Corot, les ont réunis en un parcours thématique de 6 sections et en une muséographie très sobre aux tons sourds. L’analyse est exhaustive et parfaitement construite, le parcours, comme le catalogue, d’une grande rigueur scientifique.
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Si, comme Corot l’écrit dans ses Carnets, « un homme ne doit embrasser la profession d’artiste qu’après avoir reconnu en lui une vive passion pour la nature »1, sa vocation a tout de l’évidence. Jamais il ne cessa d’arpenter la France et les pays voisins, attiré tour à tour par de multiples régions, la pratique du paysage devenant le corollaire rigoureux de sa pratique du voyage. S’il est des attachements évidents, l’Italie, la forêt de Fontainebleau et les vallées de la Seine, certains semblent plus silencieux si ce n’est tus. A l’instar du musée Rath de Genève qui dédia en 2010 une exposition à « Corot et la Suisse », c’est à l’un de ces derniers que s’intéresse le musée de la Chartreuse de Douai avec «Corot dans la lumière du Nord». Alors que le Nord de la France est le territoire de prédilection du dernier tiers de la vie du peintre jamais encore une exposition n’en avait proposé l’étude. Aujourd’hui près de 130 peintures, dessins, clichés-verre et documents d’archives, dont de nombreux prêts provenant de collections publiques françaises et étrangères et de collections privées, lui sont spécifiquement dédiés, et, pour certains, présentés pour la première fois au public. Les commissaires de l’exposition, Marie-Paule Botte, directrice des publics et de la communication du musée, Gérard de Wallens et Nathalie Michel-Szelechowska, spécialistes de Corot, les ont réunis en un parcours thématique de 6 sections et en une muséographie très sobre aux tons sourds. L’analyse est exhaustive et parfaitement construite, le parcours, comme le catalogue, d’une grande rigueur scientifique.