9 juillet - 20 octobre 2014
http://www.nact.jp/
L'exposition Naissance de l'impressionnisme: la liberté de peindre, vise à restituer la diversité et la richesse d'une époque exceptionnelle, creuset de tous les mouvements, de tous les talents, et cherche à abolir le manichéisme longtemps prédominant de la "bonne" peinture, l'impressionnisme, contre la "mauvaise", l'académisme. C'est ainsi l'occasion de constater l'influence des uns sur les autres, comme les résistances.
Les Salons permettent de dresser une sorte de panorama de la peinture française et de voir ceux que les jeunes artistes, groupés autour de Manet, admirent : Daubigny, Troyon, Corot, Delacroix, Puvis de Chavannes, Fromentin, Ricard, et ceux qu'ils négligent ou qu'ils réprouvent : Bouguereau, Flandrin, Baudry, Gérôme… tous présents dans l'exposition.
Degas évoque sa proximité avec Fantin-Latour et Whistler, est très ami avec James Tissot ; Cézanne proclame sa dette envers Courbet et Manet ; Monet rappelle que c'est grâce à Boudin qu'il est devenu peintre ; Manet avait de l'amitié et de l'estime pour Carolus-Duran et Jean Béraud.
En présentant toute cette complexité, l'exposition met en avant ce qui fait l'originalité des impressionnistes : peindre en plein air, sur le motif, en couleurs claires, et insuffler partout le sentiment moderne. Car, comme l'affirmait le critique d'art Jules-Antoine Castagnary en 1867: "Qu'est-il besoin de remonter dans l'histoire, de se réfugier dans la légende ? La beauté est sous les yeux ; dans le présent, non dans le passé, dans la vérité, non dans le rêve, dans la vie, non dans la mort. L'univers que nous avons là, devant nous, est celui-là même que le peintre doit traduire".
http://www.nact.jp/
L'exposition Naissance de l'impressionnisme: la liberté de peindre, vise à restituer la diversité et la richesse d'une époque exceptionnelle, creuset de tous les mouvements, de tous les talents, et cherche à abolir le manichéisme longtemps prédominant de la "bonne" peinture, l'impressionnisme, contre la "mauvaise", l'académisme. C'est ainsi l'occasion de constater l'influence des uns sur les autres, comme les résistances.
Les Salons permettent de dresser une sorte de panorama de la peinture française et de voir ceux que les jeunes artistes, groupés autour de Manet, admirent : Daubigny, Troyon, Corot, Delacroix, Puvis de Chavannes, Fromentin, Ricard, et ceux qu'ils négligent ou qu'ils réprouvent : Bouguereau, Flandrin, Baudry, Gérôme… tous présents dans l'exposition.
Degas évoque sa proximité avec Fantin-Latour et Whistler, est très ami avec James Tissot ; Cézanne proclame sa dette envers Courbet et Manet ; Monet rappelle que c'est grâce à Boudin qu'il est devenu peintre ; Manet avait de l'amitié et de l'estime pour Carolus-Duran et Jean Béraud.
En présentant toute cette complexité, l'exposition met en avant ce qui fait l'originalité des impressionnistes : peindre en plein air, sur le motif, en couleurs claires, et insuffler partout le sentiment moderne. Car, comme l'affirmait le critique d'art Jules-Antoine Castagnary en 1867: "Qu'est-il besoin de remonter dans l'histoire, de se réfugier dans la légende ? La beauté est sous les yeux ; dans le présent, non dans le passé, dans la vérité, non dans le rêve, dans la vie, non dans la mort. L'univers que nous avons là, devant nous, est celui-là même que le peintre doit traduire".