29 avril 2015 - 3 août 2015
Centre Pompidou, Paris
Le Centre Pompidou consacre une rétrospective à l’œuvre de Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier. Architecte et urbaniste visionnaire, théoricien de la modernité, mais aussi peintre et sculpteur, Le Corbusier a profondément marqué le 20e siècle en bouleversant la création architecturale et la façon « d’habiter ». Le Centre Pompidou invite le public à comprendre tout l’œuvre de cette grande figure de la modernité à travers la notion de proportion humaine, le corps humain s’imposant comme un principe universel définissant toutes les dimensions de l’architecture et de la composition spatiale. La conception du Modulor (1944), silhouette d’un corps humain d’1,83 m, formalise un système de proportions basé sur le nombre d’or et permettant d’organiser une harmonie de toutes constructions spatiales directement définie selon la morphologie humaine. Pourtant le Modulor – qui s’imposera comme un véritable système normatif pour de très nombreux architectes, régulant aussi bien la forme des intérieurs que la proportion des constructions – semble avoir été interprété comme un instrument métrique, une mesure purement abstraite organisant l’architecture selon une rationalité géométrique. L’exposition revient sur les sources de la conception du corps chez Le Corbusier, un corps en mouvement qui définit sa notion de l’eurythmie (l’un des cinq fondamentaux de l’architecture, le « bon rythme », la proportion). Il aborde ce principe au tournant des années 1910 sous l’influence de l’école d’Hellerau, une cité-jardin près de Dresde où son frère, Albert Jeanneret, suit les cours du compositeur et pédagogue Émile Jaques-Dalcroze. Au sein de ce lieu d’expérimentation artistique majeur, ce dernier propose une méthode rythmique qui enseigne la musique et la chorégraphie dans une pédagogie du mouvement fondée sur la perception physique, une cognition de l’espace organisée par les interactions entre espace, temps, énergie. Ces notions influenceront profondément Le Corbusier.
Centre Pompidou, Paris
Le Centre Pompidou consacre une rétrospective à l’œuvre de Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier. Architecte et urbaniste visionnaire, théoricien de la modernité, mais aussi peintre et sculpteur, Le Corbusier a profondément marqué le 20e siècle en bouleversant la création architecturale et la façon « d’habiter ». Le Centre Pompidou invite le public à comprendre tout l’œuvre de cette grande figure de la modernité à travers la notion de proportion humaine, le corps humain s’imposant comme un principe universel définissant toutes les dimensions de l’architecture et de la composition spatiale. La conception du Modulor (1944), silhouette d’un corps humain d’1,83 m, formalise un système de proportions basé sur le nombre d’or et permettant d’organiser une harmonie de toutes constructions spatiales directement définie selon la morphologie humaine. Pourtant le Modulor – qui s’imposera comme un véritable système normatif pour de très nombreux architectes, régulant aussi bien la forme des intérieurs que la proportion des constructions – semble avoir été interprété comme un instrument métrique, une mesure purement abstraite organisant l’architecture selon une rationalité géométrique. L’exposition revient sur les sources de la conception du corps chez Le Corbusier, un corps en mouvement qui définit sa notion de l’eurythmie (l’un des cinq fondamentaux de l’architecture, le « bon rythme », la proportion). Il aborde ce principe au tournant des années 1910 sous l’influence de l’école d’Hellerau, une cité-jardin près de Dresde où son frère, Albert Jeanneret, suit les cours du compositeur et pédagogue Émile Jaques-Dalcroze. Au sein de ce lieu d’expérimentation artistique majeur, ce dernier propose une méthode rythmique qui enseigne la musique et la chorégraphie dans une pédagogie du mouvement fondée sur la perception physique, une cognition de l’espace organisée par les interactions entre espace, temps, énergie. Ces notions influenceront profondément Le Corbusier.